Le projet de liaison cycliste de Dalhem à Wégimont

Un peu d’histoire 

La construction d’une voie vicinale reliant Liège à Barchon fut décidée en 1890.
En 1898, elle atteignait Barchon, pour être prolongée plus tard jusqu’à Fouron-le-Comte.
Elle reliait alors la rue des Pêcheurs à Liège en passant par les communes de Jupille, Bellaire, Saive, Barchon, Blegny, Trembleur, Saint-Remy, Dalhem, Mortroux et Warsage.
Son tracé sinueux suivait les courbes de niveaux pour éviter les pentes trop fortes.
D’une utilité commerciale avérée, elle permettait aux agriculteurs et aux armuriers de transporter leurs produits vers la ville.
De part et d’autre du tunnel de Dalhem, les frontons présentent des pierres gravées au logo des Chemins de fer vicinaux (lettres C et V enchevêtrées) et la date de 1904.

Jusqu’en 1955, cette voie était utilisée par la ligne vicinale n° 73.
Elle fut ensuite remplacée par une ligne de bus.

A la fermeture du charbonnage de Trembleur en 1980, il fut décidé d’utiliser une partie du tracé à des fins touristiques.  Une locomotive tirant quelques wagons emmenait les passagers de Blegny-Mine jusqu’à la halte de Mortroux et retour.

Cette liaison cessa de fonctionner en octobre 1991 et fut remplacée par un tortillard utilisant les voiries communales de Blegny et Dalhem.

Le projet de liaison touristique vers Wégimont 

En 2016, les communes de Dalhem, Blegny et Soumagne s’associent pour présenter un projet de liaison cycliste reliant les sites touristique de Blegny-Mine (site Unesco) et le domaine provincial de Wégimont.

Plusieurs buts sont ainsi poursuivis :
– Relier les réseaux de mobilité douce existants (la ligne 38 vers l’Ouest de la Province – la voie verte de Barchon à Visé vers le Ravel de la Basse- Meuse vers les Pays-Bas – le réseau « points nœuds » de la Province, de Flandre et des Pays-Bas)
– Inciter à l’utilisation des modes doux de transport et à la réduction des gaz à effet de serre.
– Développer l’attractivité touristique de la région et de son potentiel économique.
– Réhabiliter le tunnel ferroviaire de Dalhem et du pont de Trimbleu pour créer des connexions entre les différentes communes, les différents centres attractifs et les différentes Régions de l’Eurégio Meuse Rhin.

L’utilisation du tracé de l’ancienne voie vicinale, entre le tunnel de Dalhem et le site de Blegny-Mine, devient une évidence.
Néanmoins, il est indispensable de réhabiliter le tunnel et différents tronçons du parcours.

L’itinéraire 

 Le tracé de l’ancienne voie vicinale entre Mortroux et le tunnel ferroviaire de Dalhem est déjà aménagé.

Aménagement réalisé rue Joseph Dethier à Dalhem

Le tunnel ferroviaire de Dalhem est en voie d’achèvement.
Son inauguration était prévue fin mars 2020, mais est reportée suite à la crise sanitaire du Covid 19.

A la sortie du tunnel de Dalhem, on remonte la voie vicinale jusqu’à la rue Supexhe, à Saint-Remy.

En été, on profite de l’ombre des arbres.

On se dirige ensuite vers Blegny-Mine que l’on peut atteindre par la rue de Trembleur ou la rue de la Bellefleur.
En quittant Blegny-Mine, on emprunte le chemin de Malvaux, la rue de Leval, rue de Lassay et  rue du Stade pour rejoindre la promenade Nicolas Donnay entre Housse et Barchon.

A Barchon, une passerelle sera construite au-dessus du ruisseau « Le Bacsay » pour rejoindre la place Florent Lehane.
On rejoint ensuite la rue de Heuseux en passant derrière l’école de Barchon, par une voie cycliste qui reste à aménager à travers les prairies.
On peut ainsi rejoindre la commune de Soumagne par  la rue des Artisans, la place de Heuseux et la rue Ways. On accède ensuite à la voie cycliste sur site propre longeant la RN 604 vers Micheroux.
L’itinéraire vers Wégimont se poursuit par la rue Militaire, rue de la Chapelle, rue Paul d’Andrimont, rue Arnold Trillet, rue Bois d’Evegnée, rue Hawis, rue des Carmes et rue de Wégimont.

Nos propositions

En ce qui concerne la commune de Blegny, l’atelier Mobilité de « BE21 – Des racines et demain » a rencontré plusieurs fois l’échevin en charge de la mobilité.
Nous avons proposé de rendre l’itinéraire facilement accessible pour  les piétons ainsi que pour les cyclistes avec remorque éventuelle.
Nous avons recommandé un  revêtement de bonne qualité, dur, résistant à l’usure du temps.
Nous préconisons un revêtement hydrocarboné ou en béton selon les tronçons.
Nous proposons que, dans la mesure du possible, on installe un éclairage public actionné par détecteurs de mouvements.  Cette mesure permettrait  d’utiliser le parcours en tout temps.

Pour les tronçons utilisant une chaussée existante, un marquage spécifique est prévu.