Présentation consommation

Le contenu de nos assiettes ayant une incidence indiscutable sur notre environnement, c’est face à ce constat que le groupe BE21 – Consommation locale a vu le jour. Fort d’une poignée de membres réguliers et motivés, ce pôle se réunit 1 à 2 fois par mois, avec pour axe directeur la question suivante:

Comment identifier et mettre en oeuvre des solutions efficaces pour recentrer nos habitudes de consommation et réduire leur coût environnemental ?

C’est ainsi que depuis son lancement et au gré des rencontres successives, le groupe nourrit la réflexion au sujet d’une alimentation éco-responsable, de proximité et de saison, saine et de qualité. Suites à ces échanges, des idées germent, des projets concrets sont retenus, approfondis et finalement mis sur pieds à court, moyen ou plus long terme. Parmi les projets portés figure par exemple la mise en avant de nos producteurs locaux au travers d’une carte interactive épinglant les points de vente et regroupant l’information utile. 

Le sujet de la consommation locale vous passionne? Vous souhaitez partager vos idées, prendre part à des projets concrets et faire bouger les choses dans la commune? Alors n’hésitez pas à nous rejoindre!

Pierre Kroll, « Des signes qui ne trompent pas », Les Arènes.

Qu’est ce que manger local?

A l’heure actuelle, on constate que la consommation en général, et l’alimentation en particulier, se trouvent au cœur des défis environnementaux, sociétaux, économiques, de santé publique, ou encore de patrimoine pour ne citer qu’eux. Concrètement, l’impact du contenu de nos assiettes est surtout d’ordre indirect et se marque tout au long de la durée de vie des produits:

  • La (sur)production des aliments est énergivore et épuise les sols, les ressources en eau et les matières premières.
  • La transformation et le conditionnement des aliments requièrent énergie, produits chimiques, (sur)emballages,…
  • Le transport des aliments est d’autant plus impactant selon la distance à couvrir, le mode de transport employé, le taux de remplissage atteint,…
  • La distribution des aliments via les secteurs de la moyenne et grande distribution implique également une consommation élevée d’énergie ainsi qu’un gaspillage souvent important.

Quelques chiffres:

Les crevettes grises pêchées en Mer du Nord reviennent décortiquées du Maroc avant d’être vendues à Ostende, soit un trajet de 3600km.

0.20€ c’est le prix du voyage par cargo d’un pantalon en provenance de Chine, vendu 20€ dans nos magasins.

1kg d’ananas importé par avion du Ghana équivaut à 5kg de rejets de CO2. La Belgique importe 100 000kg d’ananas par semaine.

De notre point de vue, manger local c’est privilégier la consommation d’aliments dont la provenance est proche de nous, que ce soit régionale, communale ou même de son propre jardin. En ce sens, c’est faire le choix d’une alimentation plus responsable et respectueuse à la fois de l’environnement et des producteurs.

Tiré de Shutterstock, banque d’images en ligne.

Les circuits de distribution